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Organisez vos idées grâce à Ishikawa

Organisez vos idées grâce à Ishikawa

Vous souhaitez amorcer un remue-méninges sur les causes potentielles d’une problématique?
Vous voulez organiser les idées issues du remue-méninges?
Vous cherchez un outil visuel qui vous permettra de présenter les résultats?

Dans tous les cas, le diagramme de cause à effet peut vous aider!

Le diagramme de cause à effet

Peut-être le connaissez-vous sous le nom de diagramme en arêtes de poisson (fishbone diagram) ou encore de diagramme d’Ishikawa, du nom de son inventeur.

Pour une problématique donnée, il sert à représenter la relation qui lie les causes potentielles avec la conséquence observée. Le diagramme est utile pour faire la liste des différents facteurs X reliés à une réponse Y.

Le diagramme divise les causes d’une problématique en plusieurs catégories. Les catégories peuvent varier selon la problématique, et même être renommées. Néanmoins, pour lancer une discussion, avoir des catégories déjà établies peut être fort utile.

Par convention, on utilise des catégories débutant par la lettre M. Il s’agit d’une traduction de l’anglais: Matériel, Main d’oeuvre, Machine, Milieu, etc.

Construire un diagramme d’Ishikawa en 7 étapes

1. Inscrire un énoncé clair du problème à droite du tableau et tracer une flèche qui pointe vers le problème.

2. Déterminer en équipe les principales catégories de causes en utilisant les différents M nécessaires.

3. Tracer des flèches qui pointent vers la flèche centrale pour chacune des catégories de causes et ajouter les causes appropriées. Pour chacune, poser la question « pourquoi cette cause produit-elle cet effet ? » Répéter la question  « Pourquoi » jusqu’à ce que soit trouvée une cause première sur laquelle il est possible d’agir.

4. Faire des sous-branchements (sous causes). L’utilisation de la méthode des 5 Pourquoi peut être très utile.

5. Vérifier la logique en place en partant de la cause première jusqu’au problème, en posant la question « Est-ce que cette cause occasionne l’effet suivant ? ». Le diagramme est complet si toutes les relations de « cause à effet » sont illustrées correctement.

6. Sélectionner en encerclant les causes premières sur lesquelles on peut agir tout en gardant à l’esprit le portrait global représenté.

7. Vérifier à l’aide de données la pertinence de l’analyse. Un diagramme de Pareto peut être fort utile.

Défis et conditions de succès

L’Ishikawa permet de déterminer les causes premières d’un problème afin d’y investir des efforts de façon plus efficace qu’en agissant sur un symptôme. Donc, il est important de:

– Bien circonscrire le problème au départ

– S’assurer d’une interprétation sans équivoque des éléments du diagramme

– Ne pas sauter aux conclusions, garder l’esprit ouvert, poursuivre la réflexion et continuer à poser la question « Pourquoi »

– S’arrêter aux causes premières sur lesquelles on peut agir et qui paraissent importantes

– Acheminer aux dirigeants les causes importantes sur lesquelles le groupe ne peut pas agir

Des petits trucs

Pourquoi ne pas afficher le squelette de l’Ishikawa, avec sa problématique, quelques jours à l’avance? Les participants pourront alors amorcer leur réflexion et y inscrire leurs idées au fur et à mesure.

Pour une discussion qui ne décolle pas, on peut lancer le débat avec les différentes catégories. Par exemple, « Quel facteur de l’environnement de travail (Milieu) pourrait expliquer la problématique? ».

Vous souhaitez vous familiariser avec de nouveaux outils? Vous souhaitez utiliser le diagramme de cause à effet dans vos réunions? Contactez-nous!